350 à 400 castors vivent actuellement en Suisse.
Il y avait disparu au début du 19e siècle, en raison principalement de l’attrait que constituait sa précieuse fourrure…
Voir DétailCet animal était aussi très recherché comme remède miracle contre presque toutes les maladies. Enfin, il n’était pas rare que le castor atterrisse dans les assiettes, car sa queue passait pour une délicatesse, et cette espèce semblable aux poissons pouvait aussi être mangée en temps de carême. Entre 1958 et 1977, des amis de la nature ont réintroduit le castor en Suisse, en lâchant quelque 140 individus dans différents endroits. Ces animaux ont été confrontés à un paysage modifié par l’homme : les cours d’eau avaient été rectifiés, les zones humides drainées et les zones alluviales avaient en grande partie disparu. Mais le castor s’est mieux adapté qu’on ne le pensait. Aujourd’hui, ses effectifs sont estimés à 350 à 400 individus.
La réintroduction s’est faite sans plan à l’échelle de la Suisse. C’est pourquoi les castors vivent aujourd’hui dans de petits groupes, isolés les uns des autres, alors même que leur survie à long terme exigerait une population d’un seul tenant. Pour le moment, on ne sait que peu de choses sur la taille précise de cette population et ses possibilités de développement. Pour recueillir des données, on a créé, en 1996, le service « Protection castor suisse » qui sert de plaque tournante pour les informations et de centre de coordination pour les mesures de protection de cette espèce. C’est lui qui a élaboré des données de base pour une protection coordonnée du castor en Suisse.
Source: www.umwelt-schweiz.ch