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cultures maraîchères en plein désertUne sélection de vues réalisées avec Google Maps.
Des cultures maraîchères en plein désert, un paysage lunaire entre Ouarzazate et Ghadamès, une île du lac de Yamdrok-Tso au Tibet.

 

Paysage lunaire


Agrandir le plan Paysage situé entre Ouarzazate, du tamazight War-Zazat, « sans bruit », en arabe ar, est une ville du sud du Maroc que l’on surnomme aussi la porte du désert, et le chef-lieu de la province du même nom et Ghadamès ville et oasis du désert en Libye, à 650 km de Tripoli, à la frontière de la Tunisie et de l’Algérie. Une des premières villes fortifiées du Sahara, son architecture est conçue pour résister au climat extrême du désert. L’ancienne ville, qui allait sombrer dans l’oubli, est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986.

 

L’île Hippopotame


Agrandir le plan Le lac Yamdrok-Tso est un des trois plus grands lacs sacrés du Tibet. Il a plus de 72 km de long. Le lac est entouré de montagnes enneigées et nourri par de nombreux petits ruisseaux. Il présente un ruisseau de sortie à son extremité ouest.

A 90 km à l’ouest du lac, se trouve la ville tibétaine de Gyantse, et Lhassa est à cent km au nord-ouest. Selon la mythologie tibétaine, le Yamdrok-Tso résulte de la transformation d’une déesse.

Sur le Yamdrok-Tso, aussi appelé Yamḍok Yumtso, la construction d’une centrale électrique a été débutée l’année de la mort du 10e Panchen Lama, fortement opposé à ce projet, entraînant notamment la disparition du village tibétain de Dramalung et des champs avoisinants. En août 1996, on découvre qu’un tunnel s’était effondré l’année précédente. La centrale fut complétée et entra en activité en 1997. Elle fut inaugurée en présence du succésseur du Panchen Lama désigné par les autorités chinoises. Elle est située a proximité du petit village de Pai-Ti à l’extremité ouest du lac. Cette centrale électrique est la plus grande du Tibet, mais son efficacité est contestée. La Chine prévoit la construction de 750 centrales électriques au Tibet.

 

Le projet « Nouvelle Vallée »


Agrandir le plan L’Egypte est un pays relativement peu peuplé aux premiers abords, avec une densité moyenne d’environ 83 habitants au km/2. Mais, si l’on prend en compte que seuls 36 000 km/2 environ sont arables, le reste étant désertique, l’Egypte atteint alors une densité de 2300 habitants par km/2.

C’est par conséquent un pays non auto-suffisant d’un point de vue alimentaire. C’est pour remédier à ce problème que le gouvernement égyptien décida en 1997 de lancer le projet de Nouvelle Vallée, afin de porter la superficie des terres arables en Egypte de 6% à 35%, grâce à un système de canaux détournant les eaux du lac Nasser vers des régions désertiques du désert Libyque. Si ce projet réussit, il apportera une solution à la croissance démographique importante que connaît ce pays. Cependant s’il échoue il aggravera les difficultés d’approvisionnement en eau dans la région.

Un canal, le canal Cheikh Sayed a déjà été creusé, devant faire couler l’eau du lac Nasser jusqu’à l’oasis de Baris, sur une longueur de 310 km. De même, une station de pompage a été inaugurée en 2005, afin de pouvoir irriguer toujours grâce au lac Nasser, la région de Toshka, qui devrait devenir d’ici 2020 une région agricole irriguée de 6000 km/2, augmentant de plus de 10% la surface agricole utile égyptienne