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Rapatriement du mésoscaphe «Auguste-Piccard»
Photos: Août 2001, Suisse-Valais-Le Bouveret
Le premier sous-marin touristique du monde a quitté Houston jeudi.
Le 12 juin, le retour de l’«enfant prodigue» sera fêté au Bouveret.
Où il devrait finir ses jours, au coeur de l’«Espace Piccard».
«Je viens de recevoir un fax de l’entreprise responsable du convoyage:
tout va bien à bord!» annonce Christian Savioz.
Quant à son état d’esprit, le président de l’Association pour
le mésoscaphe «Auguste-Piccard» dit osciller «entre optimisme et euphorie»
Depuis deux semaines, il pencherait plutôt pour la seconde alternative:
depuis la fondation de l’association le 14 décembre 1995,
l’opération de sauvetage est enfin entrée dans sa première phase concrète, le rapatriement.
Secrétaire de l’Association, Nathalie Gaugler s’est rendue au début du mois
aux Etats-Unis pour superviser la délicate opération de transbordement
du sous-marin du dock de Galveston (Texas), où il était en cale sèche depuis 1984,
à la barge qui devait ensuite l’amener au port de Houston, où il a été transbordé
sur le cargo qui le ramène en Europe.
Le 3 avril dernier, elle a donc vu le mésoscaphe quitter définitivement
la terre américaine. Son récit:
Si l’élégant submersible blanc de l’Expo 64 est méconnaissable sur les photos,
ça n’est pas seulement à cause de la rouille et du guano qui rongent les superstructures,
mais parce qu’il a fallu partiellement démonter le sous-marin pour l’adapter
aux dimensions requises pour le voyage en cargo. Le kiosque et l’imposante
hélice carénée ont été déposés et sont transportés indépendamment par container.
Les employés de Mobile Metal Supply, une entreprise de la place,
et de Panalpina Houston-Genève, le convoyeur international,
ont encore extrait quelque 30 tonnes de matériel divers de la coque,
dont 300 batteries, du lest, etc.
Restait à embarquer un fuseau de quelque 25 m de long pesant pas moins de 140 t!
L’opération a débuté par la mise en place dans la barge des berceaux
spéciaux destinés à recevoir la coque. Affrêtée par l’Association,
une grue mobile dotée d’une capacité de levage à la mesure du mésoscaphe
l’a ensuite soulevé du sol. Il a fallu plus de quatre heures avant
qu’elle ne dépose le submersible dans la barge: la configuration des
lieux extrèmement difficile a entraîné de nombreuses manoeuvres.
Source: www.lapresse.ch 1999
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