Kite & Wind Surf

Encore un bon run à St Sulpice Kite & Wind Surf Geneva Lake

De St Sulpice à Préverenges le 27.10.2002

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Météo du we:
La tempête revient en fin de semaine
On pensait s’en être débarassé mais notre dépression a encore fait parler d’elle pendant la journée de jeudi, cette fois indirectement, en fusionnant avec un nouveau système dépressionnaire assez actif.
C’est ce dernier qui est à l’origine du fort coup de vent et des orages parfois violents qui se sont abattus sur la Suisse le 25 octobre au soir. Au sommet de la Jungfrau les stations de mesures de météosuisse ont relevé des pointes à 153 km/h. Sur le Nord du plateau, les rafales ont régulièrement dépassé les 100 km/h, les mesures les plus élevées étant enregistrées près de Bâle avec un pointe à 107km/h.
En fin de semaine, les hautes pressions boudent toujours l’ouest de l’Europe et météosuisse annonçe pour dimanche le passage d’une nouvelle dépression accompagnée de vents tempétueux. Ces derniers devraient s’installer sur le Nord de la Suisse dans l’après-midi et pourront être synonymes de fortes rafales non seulement sur les régions de montagne – tout spécialement l’arc jurassien – mais aussi sur le Nord du plateau

Resto'Fly

Vol au dessus d’un restaurant panoramique tournant

Flying arround a revolving restaurant

(La Berneuse 2’048 m – Leysin)

Ce restaurant a été construit selon les formes des deux montagnes voisine : la Tour Mayen et la Tour d’Aï. En grec, « Kuklos » signifie « Tournant »; il effectue un tour sur lui-même en une heure et demie ; c’est pour cela qu’il constitue l’unique endroit d’où l’on peut admirer à la fois la paroi nord de l’Eiger

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The restaurant was constructed to mirror the shape of two nearby mountains, the Tour Mayen and the Tour d’Aï.The Greek word « Kuklos » means « turning ». Revolves once every 90 minutes, and therefore it is the only viewing point from which you can see the North Wall of the Eiger and Mont Blanc without turning your head. The « Kuklos » can cater for more than 300 people at a time, offering sustenance in a superb setting to skiing enthusiasts and mountain hikers.

Kite & Wind Surf

KiteSurf – WindSurf on Lake Léman KiteSurf à St Sulpice et WindSurf à Préverenges

Lac 15° +
Air 20° +
Vent Sud-Ouest (6-7 Beaufort / 40-60 km/h) +
Soleil =

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Blonay

Images d’automne à Blonay 620 m. d’altitude entre Montreux et Vevey

Blonay village near Geneva lake

Le château de Blonay est resté propriétaire de la même famille depuis sa construction (sauf de 1752 à 1806). La famille de Blonay était à l’origine une famille savoyarde vassale de Pierre II de Savoie.

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Auparavant les premiers seigneurs de Blonay avaient reçu de l’évêque de Lausanne la ville de Vevey et le village de Corsier, et de l’évêque de Sion la garde du château de Chillon. Vers 1150 le seigneur de Blonay, parti pour une croisade en Terre Sainte, vit à son retour la Maison de Savoie installée dans Chillon qu’elle venait de prendre à l’évêque de Sion.

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C’est alors que les Blonay construisirent leur propre château, afin d’avoir un lieu sûr et fortifié dans leurs propres terres (1184).

Diablerets Alpin Festival

Les Diablerets 33ème Festival International du Film Alpin International festival alpin film

Dans la Catégorie 1 – exploits, sports extrêmes et freeride

le Diable d’or revient au Suisse Pascal MAGNIN pour son film
BORDERLINE:
BASE JUMP
.

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Comme on dit à la télévision, c’est un beau sujet
didactique sans être didactoc, c’est-à-dire fait avec intelligence,
avec une
réelle harmonie entre l’image et la musique, ce qui est plutôt rare dans cette
catégorie. Bien rythmé, avec des images fortes, il a aussi la qualité de montrer
à un jeune public qu’on peut être un casse-cou raisonnable: ça n’enlève rien aux
frissons garantis, qu’on soit acteur ou spectateur.

Dans la Catégorie 2
– celle des récits – le Diable d’or est attribué aux Suisses Bernard
Robert-Charrue et Stéphane Schaffter
pour le film
LE RÊVE
ACHEVÉ
.

Bien que ce film souffre de quelques défauts – qui seront
sans doute corrigés car il a été terminé dans l’urgence pour être montré ici

le jury a été très touché par sa valeur essentiellement sentimentale, puisqu’il
s’agissait pour le fils de Raymond Lambert et le petit-fils du sherpa Tensing de
parcourir ensemble les derniers 200 mètres que leurs illustres parents n’avaient
pas réussi à franchir, en 1952, pour vaincre l’Everest. Il ne s’agissait donc
plus ici de réaliser un exploit, mais de jeter un pont entre les générations,
tout en rendant un hommage mérité à tous les sherpas inconnus.

C’est
l’aspect humain plein de tendresse et l’opposition des moyens entre 1952 et
aujourd’hui qui ont prioritairement déterminé notre choix, pour ce film
relativement classique dans sa forme, mais très bien monté.

Dans la
Catégorie 3
– celle des documentaires –
le Diable d’or va au réalisateur kirghize EVGENY KOTLOV
pour son film
– je vais vous le dire en français –
LE SYNDROME DE NOËL.

Bien que ce soit le Kirghizstan qui ait lancé
l’Année de la Montagne, ce n’est pas pour cela que nous avons retenu ce film,
mais bien pour sa réalisation très forte sous son apparente simplicité.

encore, il ne s’agit pas d’exploit mais d’être ensemble et peu importe qu’on
atteigne ou non le sommet! A l’heure des records en tout genre, ce film lourd de
symboles, pose un vrai regard sur la vie, la politique, le temps qui passe

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et
ne passe pas toujours bien. Il fait preuve aussi d’une grande audace de langage
et d’un fatalisme parfois riche d’enseignements! Un très beau film, très
construit.

Dans la Catégorie 4 – celle de l’environnement – nous
avons retenu un film classé dans la catégorie Récits mais que nous avons jugé
plus à sa place ici. Le Diable d’or revient ainsi au film de l’Italien
Renato MORELLI, intitulé IL GUARDIANO DEI SEGNI.

Certes, il
y avait dans la catégorie Environnement d’autres films non négligeables, mais
celui-ci l’emportait très nettement par le regard global qu’il pose sur tout ce
qui touche à l’environnement: influence de l’homme, sauvegarde de la nature,
préservation du patrimoine, sens philosophique de la vie. C’est un film qui
traite de vrais problèmes, avec toutes ses composantes, sans être jamais
moralisateur.

Les autres films de cette catégorie étaient plus
classiques. Celui-ci vous accroche dès la première image et ne vous lâche plus.
C’est la preuve d’une grande réalisation.

Enfin, le Grand Prix du
festival des Diablerets 2002
est également attribué au film italien de
Renato MORELLI: IL GUARDIANO DEI SEGNI.

Si le jury a décidé
d’attribuer deux prix à ce film remarquable, c’est que d’entrée de jeu et à
l’unanimité, il nous a profondément marqués. Par la force du personnage central
bien sûr, pain bénit pour tout réalisateur, mais encore fallait-il savoir le
mettre en valeur. Or, on a affaire ici à une réalisation exemplaire, qui a su
relier le monde urbain au monde rural sans aucun hiatus, faire de l’inquisition
avec pudeur, oser parler presque en continu sans qu’on décroche une seconde
(ce
qui prouve qu’un son bien compris et aussi important que l’image), bref: une
réalisation sans aucune faille, un modèle du genre, tout dans ce film étant
porteur de quelque chose. Ce « Gardien des Signes » est aussi le gardien de la qualité.

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