Escalade – Dent d'Oche

Historique et téméraire fut la première ascension de la Face Nord de la Dent d’Oche (2222 m). Historique parce que c’est quasiment la première escalade digne de ce nom du Chablais (France – Haute-Savoie). Téméraire parce qu’elle franchissait des difficultés extrêmes pour l’époque. Maintenant, cela fait sourire car la « Ravanel » est considérée d’un niveau très moyen. Pourtant cela reste une voie captivante par son ambiance froide et par son tracé malin qui permet une escalade normalement sans douleur avec une sortie directe au sommet.
(Suite voir détail…)« Moustiqu’oche », plus moderne, offre la même ambiance, dans un rocher propre (c’est-à-dire presque sans zone herbeuse) mais en plus dur. Mais elle a un défaut, elle ne sort pas au sommet. D’autres voies ont été ouvertes dans cette face comme la « Face Nord Directe » (F. Braize et J.L. Urquizar – 1967) ou la « Directe du Refuge » (A. Chamot et J.L. Urquizar – 1963) et mais sont complètement délaissées pour cause de rocher aléatoire.

Le contrefort Sud, vers le col de Planchamp et la la facette située à la base du pilier Ouest de la dent d’Oche proposent des voies de faible dénivelé mais au standard moderne, c’est-à-dire équipées sur spits.

Les pointes de Darbon (2028 m) forment deux petites chaînes séparées par un col (le pas de Darbon) et dominent les vallons d’Oche et de Darbon. Seul le massif Ouest a de l’intérêt pour l’escalade. La traversée des pointes Ouest est la plus parcourue. Une voie, sans doute jamais répétée, a été tracée au milieu de la face Nord par F. Braize et J.L. Urquizar (encore lui!) en 1963.

Le Roc du Château d’Oche, sommet voisin de la Dent d’Oche, héberge deux voies dans sa face Nord : la Voie du petit Château (P. Mégevan et G. Paignon – 1969) et la Voie du Grand Château (J.L. Urquizar et G. Buisson – 1973) . Ces itinéraires sont non équipés et donc complètement délaissés.
Source: wsaid.free.fr